Gérant / Sérigraphe / Editeur / Commissariat : Valentin Courtine
Administration / Editions / Ateliers / Commissariat : Marie Robert
"PAF!"
Une exposition rétrospective de Thierry Guitard
Du 24 février au 9 avril 2022
Vernissage le 24/02 à partir de 18h avec dj set !
"Memoires Latines"
Une exposition d'estampes d'Hervé DI ROSA
Du 17 décembre 2021 au 29 janvier 2022
Vernissage le 17/12 à partir de 18h avec concert (20h) des Balliardo, famille de Manitas de platas !
Sortie Exclusive du cahier 1 de la collection édité chez BANZAI EDITIONS
"JE MANJE C MOR QUI ME TOUCHE ME CHEIN"
Une exposition photographique de Laurent Vilarem et textes de Lorrie Le Gac.
Du 04 novembre 2021 au 04 décembre 2021
Vernissage le 4/11 à partir de 18h avec concert (20h) des Balliardo, famille de Manitas de platas !
« Nous sommes restés sans voix devant les relations quasi indéfectibles que nous présentaient les gitans. Ce réseau de liens accrochés à chaque immeuble, chaque coin de rue de la cité, nous avons
tenté de le dépeindre au mieux. Et de s’y raccrocher autant que possible, jouissant de l’appréciation d’appartenir, le temps
de ce reportage, à la communauté des gitans de la cité Gély. Alors, prêts à faire tomber les murs de cette cité ? »
(Texte de Lorrie Le Gac / Extrait du livre « Je manje c mor ki me touche mé chein »,
Banzaï Éditions)
Sortie Exclusive du livre édité chez BANZAI EDITIONS
Navette, c’est l’amour du rebus. Le monde du caché, du noir, dans le creux d’une main froide, dans l’aurore d’une forêt morte, dans la toile de
l’araignée au plafond. L’obscure indicible comme l’immonde frontal. Mouvement du coin de l’œil, faufilement sous le lit, insectes rampant, grouillant sous le plancher gonflé par le débord
de l’eau salé et tiède du bayou. Music rockin’chair et banjo à trois cordes. C’est une photo de Diane Arbus dans un tiroir à côté d’un couteau. C’est l’odeur du sang de volaille dans un
seau en zinc. C’est le linge blanc du berceau et le voile noir de la procession. C’est une botte coincée dans la boue et un sourire sans dent. Ce sont les perdants, les damnés, les
laisser-pour-compte, l’humanité franche.
Des bêtes sacrifiées lors de traditions occultes dont le sens a disparu depuis longtemps. Otto Dix jouant aux cartes avec Kubin. C’est la mouche sur l’œil
du mulet.
C’est surtout de l’autre côté, la lisière entre la vie et la mort, entre mouvement et inertie, entre le jour et la nuit. Le voile du réel de Lovecraft et du
doute sur le visible. La barque de Blake vers l’outre-monde, Navette, visionnaire et messager de ce monde en péril et muet, où l’effleurement se fait cendre. Navette, messager
d’ailleurs.
Valentin Courtine (Commissaire des expositions de la Jetée)[Collaboration Mad Series X Navette]
Pour l'occasion, l'Atelier MAD SERIES éditera 2 sérigraphies inédites, numérotées signées par l'artiste ainsi que 30 risographies en édition extrêmement
limitées.
[...]Il commence toujours à peindre dans le noir, même en plein jour. Il peut peindre une femme à barbe dans le noir. Ou un officier polonais pendu par un
pied avec un bâton dans le cul, empalé. Il peut se peindre lui-même entièrement dépecé. Il adore faire le détail.
Dans sa peinture il y a beaucoup de corps, partout. Des corps fragmentés aussi. Des jambes. Des corps sans tête.
Tête posée au sol. Visages masqués par des loups. Et des objets à secrets aussi : cordes, scies, chapeau, masques ( loups ),
voitures. Orchestration infecte qui n’a d’ailleurs servi qu’à enterrer des maréchaux et des présidents assassinés ) sont accessoires et peu fréquents. La plupart de ses tableaux sont sans
titre.
Il peut peindre avec tous les tons de gris, en grisaille, autant qu’avec l’orange minium ; ainsi ce squelette de cheval en orange fluo ; mais sinon il jouera large les couleurs, les
supports et la technique, à travers histoire et tradition de la peinture.[...]
Jean-Pierre Ostende
Extrait du catalogue de l’exposition Lundi Jamais
( galerie du Tableau, Marseille et Kunsthaus Hambourg, Allemagne, 1998 )
Exposition de Martes Bathori
Du 12 avril au 18 mai 2019 à La Jetée.
Vernissage jeudi 11 avril à 18h30
DIJALOG
Une exposition d'Attila Stark, Igor Hofbauer et Bernharda Xilko (Hongrie, Croatie et Serbie).
Du 21 février au 6 avril 2019 à La Jetée
Cannibals Kids,
Une exposition de Mike Diana
(Exposition réservée à un public majeur et averti)
Du 23 novembre 2018 au 15 janvier 2019 à La Jetée
Vernissage jeudi 22 novembre à 19h !
Le salon du dessin pas cher
mais bien quand même !
Du 13 au 16 septembre 2018
Vernissage mercredi 12 septembre à 19h
FIGUEROLLES... LA NUIT
Une exposition des collections de Philippe Artaud
Du 17 mai au 23 juin 2018
Vernissage le jeudi 17 mai à 18h30
SUCCINCT PORTRAIT D’UN HOMME DE LETTRES
Avec des vues de Suisse tombées au rebut *
Quel temps merveilleux, n’est-ce pas ?
Colette, secrétaire auto-école à Trouville
Collectionner sous un fallacieux prétexte, désinvolte. Collectionner des trous, des tapettes à mouche, des miracles, des péritonites, des cartes postales
monochromes, des photos de frigo ouverts, des bouts d’œuvres d’art et depuis peu des hippopotames le mardi, occupe la plupart des moments oisifs de Philippe Artaud. Il ne prête pourtant aucune
importance à ses collections, ni même à une « pièce » en particulier qui aurait pu être plus « rare » qu’une autre. Le prétexte est carrément ailleurs.
Philippe Artaud correspond, et là, c’est essentiel. Une correspondance assidue, insistante, sans faiblir. Une conversation légère à l’apéro sur n’importe quel sujet
et deux jours plus tard vous recevez une carte postale plus ou moins hermétique, rapidement découpée, collée et timbrée avec ce qu’il lui tombe sous la main. Et puis, à y regarder de plus près,
les mots et les images qui n’ont apparemment aucun rapport entre eux finissent par dévoiler un sens, une ironie, un jeu de mot oiseux, que lui-même parfois a oublié ou semble avoir oublié…
Toujours comique.
Il est totalement inenvisageable de réaliser une exposition exhaustive des multitudes d’envois de Philippe Artaud. Trop de destinataires dans le monde entier, trop
de pertes en poste ou chez les correspondants, beaucoup de poubelles aussi. Forcément. Ces courriers assidus ajoutés à une très forte propension à convaincre en douceur tel ou tel interlocuteur
de lui faire parvenir une tapette, un miracle ou un trou, alimentent de façon foisonnante ces « collections ». C’est ainsi que les gens de passage ou ceux qui sont déjà loin pensent souvent à lui
et à ses collections absurdes. S’imposent, en passant, quelques minutes d’inutilité, de poésie volatile et osent timbrer n’importe quoi. Postent en souriant. Grâce futile que Philippe Artaud
expose, un brin gêné.
C’est, récemment, la vidéo qui l’occupe. Il élabore ou plutôt collectionne une sorte de zapping improbable et drolatique, de trous, de tapettes à mouche et toutes
sortes d’incongruités télévisuelles. Il re-filme lui-même, la télé ou des films choisis (il les connaît par cœur…) ou bien marche et laisse en marche sa caméra qui dépasse à peine de son sac et
enregistre à sa manière l’idiotie.
Arrière petit-fils, petit-fils, fils, et gendre de fantaisistes et musiciens passionnés de jazz, demi-helvète par sa mère, il poursuit le chemin de la légèreté au
bord du trouble. Artiste ou pas artiste, plasticien, poète ou pas, là n’est pas du tout la question. Il s’agit de désinvolture appliquée et, tout au plus d’une généreuse et vitale poésie de la
relation aux autres.
« …/…Avec des vues de Suisse tombées au rebut. », André Pieyre de Mandiargues, Les incongruités monumentales, ed Gallimard, 1964
LES DESSINS FIGURATIFS
de Pierre-Guilhem à La Jetée - 15/03 au 15/04
Vernissage le jeudi 15 mars à 18h30 !SADOBAKA,
une exposition de Pakito
Bolino
Du 11 janvier au 03 mars 2018
Vernissage jeudi 11 janvier à 19H
Venez découvrir la première exposition personnelle de Pakito Bolino, le Diktateur de la maison d'édition Le Dernier Cri, pionnier de l'édition underground et Maitre incontesté du genre. “ Sadobaka “ (néologisme issus de sado du marquis de Sade, et de baka en japonais : stupide) est une série de 160 dessins à l’encre de chine que Pakito a commencé en 2013. La matière visuelle et l’énergie sauvage de cette production sont les mêmes que celles qui habitent le groupuscule d’artistes du Dernier Cri : compilation d’images, surcharge graphique, détails grouillants, décomposition/recomposition.
" Vomir des Yeux "
par la maison d'édition
Le Dernier Cri
Du 14 décembre 2017 au 06 janvier 2018 Vernissage
Jeudi 14 décembre à 19h
S VooToo,
une exposition de la " S " Grand Atelier
Du 09 novembre au 09 décembre 2017
Vernissage le jeudi 09 novembre à 19h
Perçue en dehors de ses frontières comme une Initiative d'avant-garde, là où marge de liberté et bienveillance riment avec ouverture décomplexée à la singularité,
La « S » Grand Atelier est avant tout un lieu de création en arts plastiques et arts de la scène mis à disposition d'artistes présentant une déficience mentale, dits bruts.
Par-delà, La « S » accueille des artistes professionnels, dits contemporains, qui viennent expérimenter et co-créer avec les artistes bruts.
La « S » Grand Atelier a pour finalité de faire évoluer les représentations mentales du handicap et diffuse donc largement ses productions visuelles, musicales et
scéniques dans les meilleurs réseaux culturels qu'ils soient attachés à l'art brut, à l'underground ou à l'art contemporain.
Entartete Kunst
de Manuel Ocampo
14 septembre - 04 Novembre 2017
Vernissage le 14 septembre à 19h
Quatre ans après avoir tenu deux expositions simultanément à Sète (MIAM) et Montpellier (Carré Saint Anne), Manuel Ocampo est
de retour à Montpellier pour présenter ses derniers travaux à la Jetée.
Peintre originaire des Philippines, il émerge sur la scène internationale dans les années 90, notamment grâce à deux
événements majeurs : la Documenta IX de Kassel en 1992 et la Biennale de Venise en 1993 ou il représente à nouveau cette année les Philippines. Sa peinture
d’alors exhume les fantômes cruels d’un imagier populaire léché. Iconographies coloniales, religieuses, politiques
s’entrechoquent sur la toile ; les signes sont forts, les formes sont simples, le message est clairement provoquant. A ce goût de la subversion s’adjoint
quelques années plus tard la revendication d’une pratique quotidienne, celle de la peinture. En atteste le virage opéré dans les années 2000. Le traitement s’émancipe du joug de la séduction, sa peinture devient moins « image», plus gestuelle, et révèle au spectateur
son contenu expressionniste. Aujourd’hui la force qui émane des peintures de Manuel agit comme un soufflet sur nos têtes, tant
la richesse d’informations suscite de réactions chez le spectateur. Effectivement, si, au collage des motifs, à la
multiplicité des références, se superposent des questions de matières ou de « comment c’est peint ? », il demeure des réponses qui ne peuvent être traduite
qu’en peinture. Car ce n’est avant tout rien d’autre qu’une répartition de formes et de couleurs sur une toile qu’il nous est donné à voir – comme d’hab’ en peinture – et qu’il nous est donné à apprécier.
Le titre de cette exposition Entartete Kunst réemploie celui donné à Munich en 1937 par le régime Nazi pour présenter les
ouvres dites « d’art dégénéré ». Manuel a choisi ce titre en raison de son imprégnation dans l’histoire de l’art. S’il a pu être considéré, et si
malheureusement un peu partout sur la planète certains considèrent encore que la morale est ordonnatrice du bon goût, ou inversément, Manuel se range volontiers dans la case des outsiders qui font fît de la morale et du
bon goût.
À l’occasion de cette exposition Manuel Ocampo sera reçu en résidence durant 10 jours, un portfolio d’affiches sérigraphiées
sera édité par l’association Mad Séries dans leur atelier à la Jetée et disponible à la vente.
RLT